Informatique au lycée Faustin Fleret

On trouve très tôt dans l'antiquité des traces de mythes faisant intervenir des êtres artificiels :

• il est question de "servantes d'or" dans l'Iliade d'Homère ;
• légende antique de Pygmalion (sculpteur) et de Galatée (une de ses oeuvres devenue vivante) ;

On trouve aussi des méthodes de traitement automatique de calculs.

• La numération -8500 av. J.-C :

  On retrouve des os avec des entailles pour compter.

• La première Base -1800 av.J.-C :

  Les babyloniens utilisent une base sexagésimal (base de 60 à l'origine des 24h et 60 minutes ou secondes). C'est le premier système positionnel connu (la valeur d’un chiffre dépend de sa position) avec les chinois (vers -1300 av.J.-C)

• L'abaque - 1500 av.J.-C :

  L'abaque est un outil de numération qui permet d'utiliser le système des Milliers, Centaines Dizaines et Unités, mais également donner du sens aux opérations (soustractions et additions), en particulier à celles avec retenues. Il se composait d'une planche de bois avec des rainures sur lesquelles on faisait glisser des cailloux (calculi), en respectant la numérotation de position c'est l'ancètre du boulier.

• Le boulier -1000 av. J.-C :

  Le boulier compteur est un instrument servant à faire des opérations arithmétiques sur des nombres : addition , soustraction , multiplication , division , racine carrée et racine cubique . Il existe plusieurs types de bouliers compteurs : chinois , japonais et russe . Il a été employé dans les écoles communales françaises au XIXe siècle pour apprendre à calculer.

• le mécanisme d'Anticythère.

  Le mécanisme d'Anticythère a été retrouvée, en 1901, près de l'île grecque d'Anticythère, entre Cythère et la Crête sur l'épave d'une galère romaine datée de 87 av. J.-C. Le mécanisme d'Anticythère est considéré comme le tout premier calculateur analogique au monde permettant de calculer des positions astronomiques (Soleil, Lune, planètes). Garni de nombreuses inscriptions grecques, ce mécanisme comprend des dizaines de roues dentées, disposées sur plusieurs plans.

• Abu Jaffar Al Khwarizmi, dit Monsieur Algorithme ( 800 ap J.-C)

  Abu Jaffar Al Khwarizmi est à l'origine de l'invention de l'algorithmie :la science de l'organisation des opérations à effectuer. Le développement de l'informatique est fortement lié à la recherche fondamentale en mathématiques et plus particulièrement à la logique et aux algorithmes apparus au 9ème siècle. Un algorithme est une suite finie d’opérations ou d'instructions permettant de résoudre un problème.

A part le calcul numérique, l’informatique a été fortement stimulée par la sécurité de l’information.

Certains moyens de sécurisation de l’information ont été utilisés depuis les temps anciens, à savoir la stéganographie et la cryptographie.

La stéganographie consiste à cacher un message dans un autre texte en changeant la hauteur des lettres, en perçant des petits trous au dessus ou en dessous des lettres ou l'utilisation d'une encre invisible dans un message de couverture. Cette technique fut reprise par certains espions allemands durant les deux guerres mondiales.

La cryptographie est une des disciplines de la cryptologie s'attachant à protéger des messages (assurant confidentialité, authenticité et intégrité) en s'aidant souvent de secrets ou clés.

La cryptographie, encore très utilisé de nos jours (HTTPS, cryptomonaies,domaine militaire,...) est très ancienne.

César utilisait un chiffrement de substitution qui décale les lettres de l’alphabet :

• Un décalage de 1 transforme « IBM » en « HAL » (nom de l’ordinateur fou dans « 2001, a space odyssey » de Kubrick)
• Un décalage de 7 transforme « MOT » en « TVA »