Informatique au lycée Faustin Fleret

« Que le monde est petit ! »

Vous êtes-il déjà arrivé de rencontrer quelqu’un d’inconnu, qui, après discussion, se trouve être lié à l’une de vos connaissances?
Phénomène ou effet du « petit monde » : le« paradoxe de Milgram »;

C'est en effet ce qu'a étudié le psychologue américain Stanley Milgram à l'aide d'une expérience.
En 1967. il remit 160 lettres à 160 volontaires choisis au hasard dans le Nebraska, aux États-Unis. Leur mission : s'assurer que la lettre parvienne à son destinataire, en la faisant passer de main en main par autant d'intermédiaires que nécessaire.
Milgram se demandait combien de personnes seraient nécessaires pour acheminer la lettre, sachant que le destinataire (toujours le même !) se trouvait à plus de 2 000 km, dans le Massachusetts. il obtint les résultats ci—dessous.

L’expérience a montré que les plis arrivés à destination ont utilisé en moyenne entre 5 et 6 intermédiaires (5,2). Cette moyenne cache en fait les extrêmes, car la majorité se situait dans une fourchette de 2 à 10 contacts. Et surtout,la plupart des plis – tests n’atteignirent jamais leur but. Seuls 28% (44/160) d’entre eux parvinrent au destinataire.

Cette théorie montre encore une fois le pouvoir des réseaux sociaux dans les relations : si les personnes sont reliées par de moins en moins de relations, alors elles sont aussi reliées aux entreprises qui font leur promotion sur les réseaux sociaux par de moins en moins de relations.

En 2011, l'Université de Milan montre qu'en moyenne un membre du réseau social Facebook est séparé de tout autre membre par 4,74 relations.

L'outil est performant, et cette performance se développe au fur et à mesure que les internautes inscrits sur ces sites se multiplient. Le monde tend à devenir de plus en plus petit, et chaque entreprise peut profiter de ce phénomène.